
Marmottan Marmonnant
Surveillance Et silence
Sans s’écarter De la clarté,
Quelle grâce qu’une foule à l’écoute Lorsqu’elle boit l’harmonie goutte à goutte !
Le jardinier cultive l’air Que la patine garde vert.
Quand la poussière Devient lumière,
La beauté Sait porter.

L’ancienne fonderie
Du Chemin-Vert
Se change en puits de vie :
Là le fer sert
D’« Atelier des Lumières » Et de danse première.

Parfois des enfants Marchent triomphants
Et gracieusement vers la science Qui leur apprendra la confiance.
Prenons avec eux les cornes du Taureau : avançons en riant, même à reculons, vers l’eau
D’où ruissellent sans fin les pas de la culture Et l’appel fraternel à courir l’aventure.

C’est A comme Taureau, mais encore plus beau : B comme toiture, C comme monture, D comme vantail… Simple comme bonjour et clair comme le jour ! Ainsi l’éventail de la vie et de l’histoire se déploie entre nos doigts : il ouvre entre vous et moi l’alphabet fruste et sans gloire, mais qui franchit les mers – de son tout-puissant souffle où rien ne se camoufle – après les déserts jusqu’à ce que la paix coule en une rivière emportant dans son cours violence et frontières.

N’éclipsons donc pas à Strasbourg, “carrefour de routes notiques“, cette bonne étoile naissante que toujours tissent nos besognes avec l’astrophysique ! Mais de cette cité l’intérieure clarté devrait sous plusieurs registres se dessiner sans décliner : l’absurde seul est sinistre…
