
Combien de bruits de bottes, piétinant la chaleur qui guérit les malheurs, font que chacun grelotte ?

Refusons donc de plier, repartons du bon pied : alors que nous appellent nos frères, comment rester sur le pied de guerre ? Sur le pied de paix nous sommes reliés, de l’amour serviteurs émerveillés.

Les livres souvent délivrent savants, enfants, tant de femmes et d’hommes aspirant non aux sommes ou bien à l’encens, mais au goût du sens – comme par moment, dans nos têtes, semblent penser même les bêtes…

Saurons-nous faire échec, sur les lignes limpides qui durent, qui nous guident, aux combats sourds et secs par les mélodies qu’exhale la vie ?

Ce qu’on ne peut contester est que la miséricorde chez nous veut agir, rester, faire que les cœurs s’accordent.

Voyez certains villages se mettre à pied d’œuvre pour sauvegarder un patrimoine en harmonisant de tout nouveaux métiers avec une ardeur d’aviateurs ou de moines : Ungersheim est de ceux-là, par ses hardis entrelacs.

Mais que dire de la réussite alliant à l’hommage des pépites de génie généreux et de travail heureux ?

Hors des ravages de l’esclavage, le film Chocolat montre avec éclat que tout artiste ouvre une brèche, que le spectacle est prise fraîche de risque et qu’ensemble nous sommes rois si le mépris s’éloigne, donc si la paix témoigne qu’en faisant des pieds et des mains par amour nous sommes humains.
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Magnifique bouquet de sens sur les ailes de la poésie, lumineuse ouverture du matin avec « la chaleur qui guérit des malheurs, les livres qui délivrent…, la miséricorde (qui fait que) les coeurs s’accordent… »
Merci pour ces glanes d’actualité bienfaisantes, stimulantes, qui ne peuvent que faire partir ou repartir « d’un bon pied ».
Thécla
Merci, Thécla, pour ces encouragements : mon neveu Marc se réjouit de lire aussi tes pages.