
Des donneuses d’air : telles sont les installations presque fraternelles pour la respiration.

La Souffleuse de verre elle-même libère le statut féminin et le cœur enfantin. Dès lors, la tristesse se change en vitesse de la lumière et guérit les corps tout endoloris.

Que la face de l’espace doucement se laisse de fond en comble renouveler par une jeunesse claire qui sait en lui s’exhaler, par Europe qui galope, depuis trois mille ans tissant nos élans :

afin que renaissent encore immensément d’autres commencements et que sur nos voies étroites nos âmes montent plus droites en chants d’enfants.

Eh oui ! Mais elle est dure à acquérir, cette liberté : ‘faut d’abord savoir enfouir notre grande oreille profondément en nous pour y entendre le souffle de l’ange !
Alors, chère Ilona, il est là, tout près, ce souffle : en nous, source plus profonde que nous… Car, comme tu l’écrivais à notre amie (si peu) commune Anne : « Nous sommes en route » !