
Pour Anne et Jacques, pour Catherine et François, pour Domi’, pour Laurence et Arnaud, sans oublier Ysé ni Félicien.
Il faut savoir monter en humant les arômes semés par la bonté jusqu’au creux de nos paumes. Alors les livres délivrent les yeux, sans lutte ni chute, unissant aux cieux les terrestres lieux. Alors les pages relaient l’alpage et, dans la plaine, circulent des présents qui nous font encore gravir des versants.

Arnaldo Correa raconte en espagnol de Cuba les ravins de la peur toujours à traverser, les sommets de l’amour et de la liberté, les chants de la tendresse sous-tendant les prouesses. Écrivons et vivons pour que les âmes résistent comme Bernard Maris – va-t-il lancer un bis ? – à toute matière triste !

Qu’enfin de l’histoire les avatars n’empêchent pas l’art des nouveaux départs ni les courses de l’aventure comme celle de Sylvain Tesson et des grognards de Napoléon : ils se moquent des devantures ! Devisons et lisons pour effacer les frontières entre défaite et lumière ; partageons les plongeons dans les eaux pures de la culture ; ensemble, pour guérir les plaies de l’avenir, massons-le par le baume qui mûrit le royaume.

Là-haut, sur la montagne, étaient de vieux chalets. Mais, désormais, la cendre de la chanson crée l’unisson et ne veut plus descendre : rejoignant les troupeaux, tirons-en des palais, puis faisons en sorte que la vie amie activement remercie.
