
Plan de relance ou d’espérance ?

L’entrain vient de loin prendre garde et soin par les ROUes RONDes et les ROTONDes.

en phénicien, le “crépuscule” du soir lancé vers le crépuscule du matin.
Une comète va-t-elle nous visiter ? L’école s’envole – et le lac se met à palpiter, chuchoter.

Mains jointes pour prier ou pour la propreté : après les Crêtes multimodales, voici les fraternelles sandales. Du ciel parèdre, l’ombre du cèdre distille un miel. La grâce forte de l’eau nous porte vers la paix des sommets.

Inventons les sentes à gravir les pentes : il suffit d’un champ de tournesols pour entendre un chant de rossignol. Alors, tout à coup par la neige, de la terre le vent s’allège. Jamais ne dort un vrai trésor : il s’irise à la brise.

“On accède à la divinité par les escabeaux de la beauté”, disait Socrate. Ainsi nos maisons, à l’écoute de la route, deviennent lentement diapasons : lorsque le ventilateur carillonne chez le maître saintier, un violon sonne.

Parmi la roche à cru, tant de cloches ont crû que la douceur des visages dissout les embouteillages.

dans le cadre de Passé à la loupe.
Quand les monts sont beaux comme des berceaux, la cité ludique se change en musique.

Et le bois fait sa loi d’enfance qui danse depuis le Thiou mieux qu’un pioupiou.

L’origine s’allume dans l’osier qui parfume tandis que les paniers s’en vont appareiller.

Le mystère désaltère…

Le temps ne suspend pas son vol : la perle déferle de col en cime, anime des plans très lents qui soudain s’élancent en plants d’espérance.

Voici que les moissons veillent à l’unisson.

Voici donc ce lac jamais abandonné où vint s’asseoir la Beauté, voici des escabeaux pour escalader vers elle, la toute droite, dont nous demeurons les désirants. Ainsi, “la cloche qui avait perdu la foi, un aquilon la cogne et la presse rêveuse d’en être enchantée”. Ainsi nous enchante encore Théâme, avec des muses de Savoie évoquant des rotondes et des comètes dont “la queue est par devant”. Oui, que passe devant, que passe à la loupe ou à la jumelle cette beauté qui dans nos ténèbres n’occupe pas une place, mais toute la place : monts enneigés, escaliers de la prière millénaire, billes sur le lac que froissent des cygnes, osiers aux entrelacs vertigineux, visage sculpté aux yeux hélés par un au-delà de soi… Comme un parapente, plane l’espérance dans les courants ascendants. Avec elle, comme l’alouette montons, devenons cantiques des montées !