La photo représente l’enlèvement d’Europe qui figurait, depuis le début du VIe siècle avant Jésus-Christ, au temple de Sélinonte en Sicile ; à droite, un buste sculpté par Henri Hueber, peut-être un autoportrait.
En hommage à Catherine de Sienne,
qui rendit la mystique musicienne,
et au grand-oncle Henri
qui dans l’ombre en sourit.
Certes, la devise latine de René DESCARTES était Larvatus Prodeo : Comme un spectre drapé, Je peux mieux avancer. Mais le coeur n’a pas besoin de précautions comme la raison pour inventer, enchanter, bâtir l’arche de la marche, être d’accord avec le corps…
Partager les paysages
et visiter les visages,
n’est-ce pas notre devoir
de respecter et de voir ?
Europe a laissé le vent changer son voile
au bord de la civilisation,
à l’aube de l’harmonisation,
en une solide et salutaire voile :
chacun veut
que dans la lumière l’auréole
des cheveux
s’avance au soleil et vole !
Tous, montons,
bien reconnaissables
hors du sable, en câbles
sur le pont,
avec la joie d’une ode,
depuis le front
arrachant nos masques
jusqu’au menton
contre les bourrasques,
à visage découvert
pour découvrir l’univers
ensemble avec méthode !
Remercions certains
de l’équipage
d’ouvrir le sillage
et le chemin :
une mystique
quasi henrique
a su fendre le bois
tout en faisant sienne
la sainte de Sienne,
au rythme d’une voix
qui permet qu’on assiste
et serve sans regard triste.
Ses pas venaient danser
avec nos jeunes âmes,
ses mains partaient lancer
le parfum de la flamme,
écouter
le présent de la fête
et sculpter
la rondeur d’une tête :
à la liberté seule obéit
cet immense et merveilleux pays.
Ainsi, le visage de mon prochain est une altérité qui ouvre l’au-delà (E. Lévinas).
Salut Martina,
super blog! Je pensais que le buste était celui de Napo-Léon!?
Merci, cher Simon, pour tes réactions positives ! Oui, c’était bien le buste d’un petit grand homme, comme l’étaient l’Oncle Henri et le Napi’ !