
Certes, les tempêtes soufflent à perpète, mais… OU NOUS VIVONS, ou nous dérivons.

sur l’imprimerie, puis sur la création du Parlement européen :
composition d’A. Hiebel.
Voyez Europe enfourcher sa monture : c’est le premier essor de l’écriture, apparemment suranné, car usé, trop vieux, tanné,.. Cherche-t-elle un refuge pour vaincre les déluges ? Elle nous offre plus qu’un toit : l’ancrage aérien de la loi !

mais tout neuf, hospitalier même aux hirondelles.
Serait-ce pour cela que deux Conférences entrent non en guerre, mais en concurrence ? Voici d’abord celle sur l’avenir de l’Europe : réussir, c’est jaillir de l’ombre obstinée vers une lumière qui, plus puissante que nos écrans, rend nos cœurs enfin libres et grands, qui veut nous tirer hors de nos tanières.

de Ludmila Tcherina, cliché de C. Hiebel.
Depuis plus de deux mille ans, une aile bat dans nos misères qui gémissent tout bas.

où des cigognes éclaboussent d’accueil les vitrines.
Comme les fleurs de nos parterres deviennent des paratonnerres, comme les témoins – sans lever le poing – font que même les mines tissent et s’illuminent,

comme nos plus anciennes cités rajeunissent en laïcité,

que nos ports de plaisance tuent la mort et nous lancent en plein vent, droit devant !

Ainsi la terre se désaltère d’un air plus vrai, d’un goût plus frais !

à la veille du dimanche consacré aux Migrants et aux Réfugiés, de la fête de Côme et Damien,
« Être présent, tout simplement », quatrième de couverture du n° 244 d’OZANAM Magazine.
Alors, le fil multicolore apprend à réchauffer l’aurore.

extrait de l‘Alsatique Bilingue de Gérard Kentzinger, Brèves d’Animations.
Voici que l’infini se défend contre les divergences par d’autres Conférences : par l’humble miracle d’un Enfant.

Dès lors, la joie rouvre la voie : les grâces vont – comme le suggère la prière inspirée par Robert Schuman et son œuvre inespérée – « OÙ NOUS VIVONS ».

Merci pour cette Europe à coeur, et au coeur d’une de ses villes, Mulhouse où tournent les moulins de nos coeurs, où les cigognes annoncent encore de bonnes volontés qui frémissent, des enfants sains et saufs qui découvrent, des murmures qui sauront s’affronter sans hostilité, se confronter dans un esprit de paix et de laïcité. Vivre est alors un âpre ascétisme allégorique, où chacun de conférence en conférence réalisera les pouvoirs dont il se sent confusément traversé et qu’il n’exprime encore qu’à peine : pouvoir de réjouir des fleurs, pouvoir de soulager et de consoler des infatigables Vincentiens, de tous ceux qui accueillent, qui sont les Auvergnats de l’Etranger (ou par dérive de bonté les Alsaciens du Migrant ?), pouvoir des mots, ceux qui voyagent à dos de lettres et d’alphabets, ceux qu’on imprime et qu’on partage au « pigeon vole » des livres… On ne cachera plus nos nez qu’avec des laines et des couleurs, on ne cachera pas les oeuvres venues réconcilier nos âmes et nos yeux avec la joie de créer… Plaisance avec espérance sera réconciliée, et vivre avec la rencontre sans barrière, avec le libre « respir ». Que soit rendu à chacun le souffle créateur, que notre haleine puisse casser les vitres qui entravent.