
Le ruisseau de Marbach tressaille près des vignes : quel danger menace les sources qui font signe – d’écoute, de respect, d’attention si dignes ? Près de ces collines, Soultzbach-les-Bains également fait front et face aux coups du même égarement : où les bulles se sont-elles enfuies, enfouies par l’air ou par l’ère que gonfle le soupçon, par l’aire-laire de cette triste chanson ? Ne laissons donc pas notre ouïe par les oublis être éblouie !

Voici le fer que boit l’or vert, pour que du navire le BOIS DORMANT complètement jamais ne chavire.

Neptune-Poséidon semble déployer ses dons, puisque l’Ebranleur de la Terre perce d’ombre limpide la chaleur qui berce son animal sacré, dans la présence ancré, tandis que le silence vers la prière avance.

Poséidon sur nos balcons installe sa voile et son pont.

dans le coin d’une baie vitrée mulhousienne.
Les chevaux de race et de course, depuis des temps immémoriaux jusqu’en nos logis conviviaux, nous mènent en-deçà des sources, enjambant les murs anciens d’un pas sûr.

Soudain, sur des îles orphelines du large, d’étonnantes racines fructifient à l’instar des arbres méditerranéens de Virgile, à présent qualifiés d’européens :
« …Un olivier amer
S’était dressé là : aux marins, de toute éternité, vénérable était son bois.
Car, sauvés des eaux, là d’accrocher leurs ex-voto ils affectionnaient. » (VIRGILE, Enéide, Livre douzième, vers 766-768, traduction littérale proposée par Théâme.)

Les chevaux des garages proches et l’héroïque vigne, en cloches annonciatrices, sonnent pour souhaiter la bienvenue au tout petit VIRGILE, après tant de vigiles né, chez nous accosté !

Que donc cette Journée mondiale des Communications sociales puise à la source du chant qui remplit de résonance et d’accord, qui guérit ! Car, au creux de son sommeil, l’enfance ramène aux dormantes forêts les clairs, vitaux, si frais filets, réveillant l’eau de notre espérance au souffle de l’Esprit qui bouillonne et surgit : Il attise et baptise, Il sait entretenir l’agissant souvenir.

célébrée par le pape François et transmise par KTO.
Deux vignes, un olivier, des chevaux en pâture dans un trou de verdure où chantent des eaux vives, d’autres peints sur l’assiette préludant aux festins du Royaume, des dieux anciens dans des jardins ou derrière des voilages, voici toute une Arcadie virgilienne qui chante le souci de la terre et la douceur d’un âge d’or annoncé par le cygne de Mantoue… En cette veille anniversaire du jour où l’Esprit s’est répandu en flammes sur nos fronts, en cette veille des églises réouvertes à son Souffle et à son eucharistie, non, ne dormons plus : écoutons en nous, grâce à lui, la source qui commande d’aimer.