
Entre les astres arborescents comme coups d’aiguille blessant et perçant, afin qu’il brille, le firmament, rois mages en marche dans nos nuits sans arches…

Rois sages en pleine contemplation, hors de leurs pages d’investigation.
Rois pages de papier qui s’inclinent, pages que le service illumine, penchés aux petits pieds d’un invisible Roi tout-puissant en amour, qui remet le cœur droit et nous tisse de fibres aussi vives que libres… Ainsi résonnait en la cathédrale de Strasbourg au XIIe siècle, puis en 2013, l’Office de l’Etoile : “Qu’à ce moment-là chante l’un des mages : Salut, ô Prince des temps qui s’écoulent ! Prends en tes mains, ô roi, les ors qui croulent.” Laissons à l’avenir d’autres pages s’ouvrir : bonne année aux visiteurs de Théâme et que la CREATION relie les âmes !

De l’étoile à la citrouille en passant par la carte aux trois rois, l’on escalade les dimensions, passant de la ligne au plan, puis au volume. Et page et mage valent pour gage d’une quatrième dimension qui serait d’âme comme l’est déjà thé-âme. Que cesse la rage virale et que sage soit la joie plus que la douleur, que larges soient nos ailes qui virent et crient la joie autour de nos maisons, où le feu est couvert, mais non pas la flammèche-espérance, ni l’étoile qui ne pâlit pas : demeurons ses allumeurs comme monsieur Vincent, puis monsieur Frédéric. Alors nos citrouilles seront les carrosses de Dieu.