
Parfois le grès joue les agrès : dès lors, la terre sèche de créer se dépêche, quand la voile au soleil s’ouvre sur les tailleurs de pierre et que le vent secret les mène ailleurs. Ainsi le chapiteau porte et lève la vue vers une discrète présence bienvenue : il suffit de la goûter pour savoir mieux écouter…

Mais, par moments, la jeune Europe sent sa bouche – qui mettait en œuvre la liberté, qui montrait comment se concerter – se figer quand l’âcre peur l’ensable et la bouche…

Il lui reste pourtant des paroles, des mots ; à l’ingénieuse maîtrise du verbe répond un arpège de génies en herbe mûrissant sur les flots parmi des matelots : les yeux et les oreilles patiemment appareillent pour nous faire inventer de nouvelles clartés.

Les cordes cordiales restent primordiales, qui savent ensoleiller au cœur le chœur réveillé. C’est le professeur qui suscite, par « croisement » des « creusements », chez l’élève la réussite: « les scientifiques du quotidien » – qui s’entendent à lire, écrire et surtout rire dès le berceau – sont des musiciens ! C’est ainsi qu’humblement hors du port appareillent à pleine eau des Vaisseaux, ralliant les sociétés ou tendant nos oreilles.