
Gravitation légère soudain : les peupliers paraissent déplier la fonte raide et noire en une rieuse gloire. Que dire de l’inconnu qui d’un geste simple et nu lève les plus vieilles pierres, changeant nos bras en lumière ?

Une bulle à son tour se fait fort de gravir jusqu’à l’Ange au cadran le grès, belle à ravir.

en osmose avec la roche rose, sème en silence les bonds.
Ensemble émergeons du flou sur la place : Gutenberg y soutient nos ascensions, nous guidant de toute son attention. Que la liberté s’imprime… avec grâce dans l’espace.

plus haut qu’un manège – et que Gutenberg ?
Depuis toujours, le livre est musicien, faisant danser la vie hors de ses liens : lentement, la matière devient par l’âme entière.

Même défigurée par la haine et le temps, renaît la Création des oiseaux tendrement.

Partout, dans nos jardins, ouvrons donc grand les cages : que le chant se délivre en ramage et messages !

Qu’au pied du vaisseau cathédral, au souffle de l’harmonie, s’éteigne le froid sépulcral de toutes les tyrannies.

Grave lévitation d’une fête sans défaite, joyeuse invitation : de l’Orient vibrent les fibres libres.

avec l’alphabet s’est vu basculer du crépuscule aux Larges-Vues…
Merci pour cette bonne après-midi et ces photos qui me la rappellent. Depuis on est passé à l’heure d’hiver. Les vacances de Mickaël se terminent. A la prochaine.