
DIXIT… mais chut : le jeu de société bondit autour de la table, puis se tait plus qu’il n’A DIT !

Le rêve – peut-être en latin, mais chaque matin – élève : pour peu qu’on veuille le réaliser en équipe avec l’esprit aiguisé…

Que, sur des murs nus, les roues ensemble, en chœur, en duo jouent…

Que les sons soient des dons que l’on découvre et qui vous ouvrent aux essors des trésors…

La musique alors en or transforme la technique, et l’accord neutralise la mort si l’aventure devient trop dure.

À coups de hasard avance notre art : spontanément, la nostalgie laisse place à la stratégie, au feu du jeu.

Nous voilà donc comme remis au monde, réinventant le cœur qui surabonde, émerveillés dans l’espace par la grâce pour mieux veiller, vigiles fragiles, plaisants, présents, reliant la bouillante lave à l’éclair du cristal grave.

Mais nous n’aurons jamais fini de naître : il suffit pour cela de quelques maîtres capables de nous désarçonner jusqu’à la moelle, de nous dénuder pour nous ressouder. Voici l’étoile nous empêchant de déraisonner, de quitter les routes où la vie se goûte – de nous griser et déguiser !

Alors la bête refait la fête ; ainsi le bon sens secouant son encens dresse la tête : soudain l’amour revoit le jour à la lumière du seul humour : car, des tanières, il nous tire pour nous humaniser. La seule stratégie pour se réaliser reste l’énergie qui jaillit en riant de l’humble sol vers la poésie, dans la solidarité de l’envol !
Au fait, le personnage principal de ce conte européen autant qu’allemand, grotesque, lent, mais bouleversant, incarne-t-il bien son “patronyme” en “homme de la terre”, et celui de la réalisatrice allemande sonne-t-il réellement comme une interjection signifiant “Adieu !” ? Les paris sont ouverts !