
Le brouillard a fini par se lever comme un fragile grain de sénevé qui pousse en douce. Mais on ne doit pas s’en laisser conter : l’appel du Sinaï veut être affronté, car le désert est la source de nos plus secrètes courses.

Il faut alors savoir monter, par-dessus les épreuves, à la plus simple des bontés, celle qui garde l’âme neuve, qui fait glisser pour voir passer la grâce entre les digues dures et les frémissantes nervures.

Ne pas compter sans la bonté, un voisin parfois vous l’enseigne ; entre terre et ciel son cœur baigne : car, debout, son vieux jardin ouvre nos mains au matin.

La bonté sauvera le monde, et du cinéma la faconde nous invite à l’ascension comme unique dimension.

Dès lors, la musique accompagne de généreux accords – qui réveillent, durent et gagnent – les âmes et les corps.

La cathédrale, pour lancer l’avenir par-dessus les soupirs, joue à la balle ; l’amitié n’a pas de limites : tous et tout entiers, elle nous habite.

Quand Luc Martin et Jean-Yves Ragot, alliant leurs doigts, leurs voix, contre l’ego, inventent et chantent, la bonté sans compter surabonde. Même les Faubourgs de Pierre, Outre-Forêt, outre-muguet, sentent rejaillir d’eux la jeune lumière.
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Je viens de mettre 3 chansons de Luc Martin en compléments de l’entretien que j’ai eu avec Jean-Jacques Rohfritsch .
Diffusé sur Accent 4 le mardi 17 mai 2016 à 18h :
les chansons doivent être diffusées vers 19h40 à qqs poignées de minutes près.
Luc Martin parle avec tendresse de personnes, de rues de Strasbourg, et sa diction est très nette.
Merci, chère Chantal, pour tes commentaires, pour Luc Martin et nos faubourgs de pierres ! Belle Pentecôte à vous, bien amicalement.