
qui coiffe la Colonne de Juillet à la Bastille.
Un petit Hermès s’est fait réparer la main de bronze ailé pour mieux nous porter vers demain… Quand l’ère lointaine du protérozoïque vient préciser comment vibrer de joies stoïques, de la pierre un visage émerge entre couleurs et cristaux scintillants. Il montre la valeur de la vie, depuis l’heure enfouie dans le silence, où la sève et le feu par leur duo commencent l’inédite union d’une communion.

Pour que l’envoi console, combien de voix s’immolent ? L’amour ne fait pas de bruit, mais la maladie s’enfuit : un canon tire à boulets rouges, changeant en chant tout ce qui bouge, et les corps en accord vous confient l’harmonie par laquelle est guérie la terre. Alors obéit malgré lui chaque pays, reprenant en cette Semaine sainte, obscurément, claire haleine. Il suffit qu’un défi vers nous se lance pour que la danse nous relève du sol à l’appel de l’Envol :
« Reste chez toi ! / N’oublie pas les gestes barrières / Les soignants comptent sur toi / Applaudis-les à ta fenêtre / Lave-toi les mains / Et n’embrasse pas ton voisin / Prends des nouvell’s de tes copains / de Mamie, de Papi, du chien, / Mais… » (Catherine Fender).
Mais, pour mieux envisager la jeunesse, escortez les gestes de l’allégresse et, pas à pas, l’harmonica viendra vous entrouvrir l’oreille à la voix de l’enfant qui veille.

invite à partir en renfort des soins et des bonnes ondes.
Quel bel hommage poétique … il accompagne si bien ce canon de la renaissance de la Joie !
Merci
Aux créateurs l’honneur était dû d’un chef-d’oeuvre longtemps attendu !