
Sur la distance du Levant au Couchant, la peine immense implore le pardon de laver l’abandon (Psaume 103-102, v. 12), tandis que l’amère errance laisse place à l’espérance. Mais ces flots de tempête sont grelots dans nos têtes.

De la femme en danger – nommée Crépuscule du soir en Phénicie, mais enlevée pour mieux multiplier la vie – au pouvoir d’échanger, la Vaste-Vue appelée EurOpe, du Levant au Couchant sur un chemin qui se développe, nous porte à naviguer même lorsqu’autour de nous tout coule, même lorsqu’aux pieds l’ombre nous foule, à ménager un gué par l’écriture alphabétique relayant l’énergie nautique !

De la nuit des temps, du fond du Levant, des vivants à tire-d’aile nous tiennent droits et fidèles.

De la guerre à la mer, que les peuples s’entraident et trouvent des remèdes, de la fuite au vent clair !

Des armes aux larmes, de l’horizon à la chanson, de la mort qui s’empêtre à l’amitié fenêtre, du désespoir de ne plus voir quand se noie toute voie jusqu’au crépuscule du matin qui circule en nos mains, ouvrons nos cœurs et nos yeux et nos oreilles à la précieuse présence des merveilles !