
En restant bien sur le pied de paix dans l’espace de la culture, dans la grâce de la sculpture, fermez à la guerre son clapet : de la matière à la lumière investissez votre Terre de liens sur le sentier de crête qui prend sa source en Crète, puis rendez le silence musicien, jusqu’à ce que vibre aux captifs l’air libre.

Ainsi tenez sur le pied de beauté, qui pour l’esprit ne peut jamais boiter : la vraie lecture est écriture, éveil au seuil de l’aventure, juste au bord de l’accord.

Les grands auteurs nous ont appris que chaque ouvrage est le fruit velouté du corps et du courage, donc qu’il sécrète naturellement l’approche qui ne flanche ni ne ment, une critique sobre et plastique, répercutant sous les MOtS l’ART de l’ange si discret MOZART.

Les grands liseurs n’ont-ils pas le génie, comme Jean Starobinski l’éternel émerveillé des livres fraternels, de faire durer doucement la vie ?

Même le roman policier, même sous la trame actuelle des drames, peut nous changer en fins limiers – sans qu’il soit besoin d’une lame – entre exil et péril, en plein Notre-Dame. Georges Bernanos en a montré le chemin : Alexis Ragougneau crée une fresque où frémit de rédemption le grotesque, où l’humanité veule évite le ravin.

Restons donc ensemble sur le pied d’harmonie : contre les tsunamis devenons des amis et qu’ainsi bouge, du frisson hébété aux moissons de l’été, La Tortue rouge.

Que l’animale animosité se mue en âme et dignité : il suffit d’une haleine pour que l’animation pulvérise les graines de haine et favorise une apparition, pour que l’été splendide, avec le doigt de Thomas qui réoriente nos pas, vers l’essentiel nous guide.
Qui est donc ce Jean Starobinski ?
Et cet « Evangile pour un gueux » ? – c’est-à-dire… nous tous, n’est ce pas ?
A lire ?
Mais le score de la France 5/2 me réjouit très visuellement !
Il suffit, chère Chantal, d’un clic gauche sur les noms en bleu pour actionner des liens qui donnent quelques renseignements nécessaires. Staro’ est toujours, à 95 ans, un critique littéraire humain et pour ainsi dire musicien, spécialiste notamment de Rousseau : il est le pendant ou plutôt l’antidote des théoriciens froids et techniciens qui sont apparus après lui… Quant à Ragougneau, malgré son nom qui ressemble à un pseudo’, c’est un auteur de théâtre et de polar aussi réel qu’intéressant.