A Paris VIe, la rue de Furstenberg poursuit sa mue : la douceur d’une maison et d’un jardin qui vous accueillent dans leur tranquille écrin régénéra d’abord le peintre Eugène Delacroix, certes sous la croix sereine de l’église Saint-Germain des Prés, mais surtout en plein site diapré d’herbes médiévales et médicinales.
Quel bonheur de construire un atelier pour créer en voisin à Saint-Sulpice la lutte entre Jacob et l’Ange, de ne pas craindre les derniers supplices de l’âge grâce au ciel qui vous comble de miel !
Alors la main se répare : le cœur s’emplit, comme un phare, du souffle qu’il faut pour l’éternité du bel amour une fois partagé. Une voix limpide doucement vous guide sur les sentiers, sous le figuier.
Il suffit de retrousser les manches pour qu’apparaisse à travers les branches la musique changeant tout le sable des bruits en roses à venir, en buis fidèle, en puits.
Une autre Juliette chantait la nostalgie… A Paris, clair demeure, d’heure en heure, un pari balayant les traités de polémologie : à Saint-Germain des Prés, partout le seul après ne peut être qu’un oui responsable à la paix.
Les plus vieilles façades n’ont plus rien de malade si tant est que les citoyens transforment les murs mitoyens en aurores nouvelles, en fraîches étincelles, en serments de ferments.
Telle Europe, au retour, le soir élargit l’aire fraternelle de la liberté solidaire, jusqu’au bord de l’accord.