
Un récent téléfilm a crevé l’écran ainsi que la grisaille par le jeune personnage de Revolución, une Cubaine qui a le rythme dans le sang, dans les jambes, mais aussi un cœur capable de faire danser les manières d’être et manies les plus glaciales ou solitaires. Tandis que la paix nécessiterait dans le monde plus qu’une révolution, une exposition strasbourgeoise a ouvert ses portes à “la révolution gothique”.

Et voici saint Luc, fêté ce jour même comme patron des peintres et médecins, voire des écrivains, descendu de son pilier, à portée d’yeux et de visage.

Des rénovations réussies sont à elles seules de petites révolutions pour l’accueil et le dialogue.

Le CIARUS en est la preuve au centre de Strasbourg.

Mais il faut sans doute attendre encore la révolution de l’amour et de l’intelligence pour que les maisons de la terre, solides ou légères, soient reliées par la confiance solidaire et le crédit, comme Oikocredit la vit et en fait vivre en déclenchant de proche en proche, de l’épargne au prochain, la contagion de l’ingéniosité, de la responsabilité, donc tout simplement du bien.

Entre les murs du CIARUS, en cette Journée mondiale du refus de la misère, les trente ans d’Oikocredit FRANCE EST ont donc pu se fêter dignement, dans la clarté des échanges et la chaleur de la musique offerte par l’association bien nommée AMA, dans la respiration unie du silence et de l’harmonie, dans la discrète préparation de la révolution constante que mènent des actions aussi désintéressées qu’efficaces : concertées.
