Au-delà des coïncidences, par la télé-vision reliant, d’une vue large, de barge en marge, Eur-ope à ses rives du Rhin et de l’Orient, rien ne manque à la ressemblance : alors qu’un peuple se dit “Souriè”, l’autre dépasse le rire niais.
Il suffit d’une bourrasque en ce mardi-gras pour d’un doigt, d’un bras, trancher, arracher les masques, pour que la liberté, mieux qu’en cadence ou pas de danse, dise “Prêt, feu, partez”, pour que la poésie éteigne l’incendie de la peur par l’écho, de la mort par les mots.
Ainsi le Carnaval laisse place au Carême, ainsi la tyrannie cède à la joie suprême chantée par des chœurs en faction, portée par des cœurs en action, afin qu’en Résurrection les Cendres puissent se changer et se détendre.