
On croit voir errer des pèlerins orphelins du dimanche matin,.. Vers les grillons et la musique, vers le joyeux travail mystique, il faut s’enfoncer sans sourcils froncés jusqu’à des cabanes où rien ne se fane…

Alors on sent flotter des ailes religieuses et l’on entend trotter quelques âmes radieuses.

Les jeux s’apprêtent en feu de fête.

Livre d’images sur table de bois : un souffle anime et fait sonner le toit qui l’abrite et palpite. Le Créateur et Rédempteur de la tendresse à nous S’adresse, comme l’affirme le Coutumier de Schwarzenthann et Marbach…

Dans le tunnel du temps, les racines du chant nous ancrent en l’encre des couvents résurgents.

A la maquette, une baguette répond pour redonner vie à ce qu’on oublie.

Et voici le travail frémissant en vitrail : de la chanoinesse en statue, les lèvres brillent et remuent.

Mais le tunnel est fraternel quand frère Âne tout près s’aventure vers l’ouverture qui transfigure, vers le Visage inconnu dont chaque être est revêtu, qui nous habite et nous éclaire, qui nous rend plus forts que la guerre.
