
Thann la forêt que rien ne tanne : l’espace est prêt, toutes ses vannes grand ouvertes à la résurrection, à ses créatrices dilections.

Pour mieux servir la nature se rénove la toiture des princes abbés disparus : d’Egypte pharaons et reines se relèvent pour se joindre aux sereines courses des enfants qui n’ont pas perdu le fil des scolaires connaissances, mais travaillent à de neuves naissances !

Alors une oasis offre son salut à ceux qui sont tombés dans la vallée de la mort. Usines, outils, au rebut retrouvent leurs coulées, leurs longues foulées, depuis l’antiquité jusqu’à ce frais été.

Nos campagnes contemporaines poussent sur de vieilles moraines. Mais l’Europe souffre sous un climat devenu fou comme un flottant magma. Saurons-nous faire obstacle au mal par un miracle mi-divin, mi-humain ? Que pour cela des mains intelligentes et prévenantes tissent vivement des solutions dans une inventive communion !

Or, au sommet de la montagne, déjà la joie s’unit et gagne un lointain vallon doux comme un violon.

Dans la salle rustique, tant de masques mastiquent le spectacle que les acteurs se font pour eux les protecteurs d’une vérité délectable :

en haleine à Bussang, entre deux passages des Suites symphoniques d’Edvard Grieg.
car une harmonie adorable conduit de Peer-Gynt-l’identité jusqu’à la chantante charité.

PEEr Gynt, PERdu, soudain n’est plus PERsonne : seulement une âme qui rit et donne à l’amour son accord plus puissant que la mort.

« Soeur étoile » ou bien « frère météore » veillent en nous à honorer l’aurore, au fil du Nil comme dans les vallées de la vie qui nous chargent d’être des vigies de vigueur, sans langueur !
