
Etrange rémanence de la sève en jouvence qui traverse les murs les plus sourds, les plus sûrs…

Mystérieuse présence du sacré : connivence à l’œuvre, bien au chaud tout au fond du cachot où puise l’existence de chacun, en silence tendue de bas en beau…

Certes, les portes sont rutilantes, mais demeurent fermées, nonchalantes… IT MUST BE HEAVEN : où chercher l’Eden à travers la capitale déserte, où la découverte rime avec perte ?

Si les crucifix jalonnent le film GLORIA MVNDI, rachètent-ils les taudis par la GLOIRE qui se donne au MONDE pour qu’il soit sauvé, pour que les crimes soient lavés ?

D’un seul coup, de la naissance jaillit la reconnaissance de la fraternité dans toute éternité.

L’immense alors se pense… et l’or de la prière devient lumière, un trésor pour le partage de page en page : assez fort pour que l’eucharistie éclate en nous de vie. Et voici le vent qui marche, l’Avent qui nous conduit aux rives où plus rien ne nous prive. Non, le sacré ne peut faner ni non plus être profané puisque ensemble il nous mène au matin qui fleurit, qui jamais ne flétrit, à l’harmonie sereine, par des Confessions sur soi qui soient professions de foi.

Avec quel amour de la beauté faut-il se pencher de bas en beau et de beau-t-en bas pour que l’oeil remarque au pied d’une souche encastrée dans un mur de la ville l’humble et splendide violette ? Où sont-elles, les petites marchandes de violettes de jadis ??? et celles d »allumettes ??? Pourtant, des figures féminines sur nos écrans semblent encore craquer dans le noir la petite allumette de Beauté, telle Gloria, telle Barny. Elle frôlent le sacré : que leur dit encore un crucifix ? Un prêtre peut-il incarner cette paroi entre profane et sacré ? Saint-Roch rappelle un vieux saint de légende qui fut sauvé par un chien. C’est l’église aussi où fut enterré Messiaen, pour qui les oiseaux du sacré s’atteignaient par la musique. Une touffe de violettes, le museau d’un chien, le chant d’un oiseau, la neige coiffant nos Ballons… Il se peut que la gloire cachée du monde se tienne à ces petites épiphanies.