
« Lumière intemporelle » : Strasbourg le soir salue la sainteté du jour.
Dès que la pierre devient feuille, que le sourire se recueille,

le dessin d’un chemin en losanges de louange sans un bruit nous instruit :

saint Christophe apostrophe alors chacun, sous les embruns.

Quand la chapelle, amputée du premier vitrail, devenue âcre soupirail, se renouvelle, par l’unique Passion une résurrection divinement se devine : saint Jacques, sainte Anne, saint Joachim, pour leur fête se lient aux Séraphins, et la douleur s’illumine.

Si la Nativité se fait revisiter, les arts et les âges lui rendant hommage,

le silence laisse place à la vérité, celle qu’il faut à la justice pour être actrice, éducatrice, pour rendre leur valeur vive aux déshérités.

Dès lors la céramique modèle sa musique, celle qui réveille dans le roi le candide berger au cœur droit :

Même des ombres prisonnière, la liberté s’en va chanter sous les crayons de la lumière :
Des lacs d’eau pure pour les yeux d’un enfant, écrit le détenu David, Des souvenirs qui pétillent dans le cristal du temps.

Magnifique céramique du roi, tout petit devant son jeune sujet poète et musicien !
Messe ardente et bigarrée ce mercredi soir à St Jean.
Réaffirmation que la paix est plus forte que la haine. Réaffirmation ? Non pas. Vécu au niveau non de la parole, mais du centre et du corps entier.
Oui, merci, Chantal, de mettre à jour ce billet : de le mettre à la page de l’espérance et de la résistance à l’inhumain, puisque Dieu S’est fait Homme parmi les femmes et les hommes pour les sauver de l’horreur visible, pour leur rendre l’honneur de vivre avec les visages du ciel et de la terre, et pour les garder reliés, tel le David de Richard Holterbach, au jeune musicien roi que chacun porte en soi de par sa naissance.