
Le Moine au bord de la mer de Caspar David Friedrich voit – ou peut-être fait – s’ouvrir une large et haute brèche sur des flots démontés et sur son frêle corps courbé par une tourmente, par un tourment. De même, les Echappées belles nous emmènent vers l’éclosion à la démocratie et vers le nouveau départ de peuples anciens.

Plutôt que de s’échapper, ou peut ainsi retrouver et suivre la route des origines.

Mais il faut créer souvent, par un bruyant et puissant débroussaillage, des trouées dans l’espace des vieux jardins pour qu’un camélia déchire déjà l’hiver qui s’étire, pour que sur le gel jaillisse un appel, pour que la souffrance délie l’espérance : Dieu n’est pas venu, aurait écrit Paul Claudel, supprimer la souffrance, il n’est même pas venu pour l’expliquer. Il est venu pour la remplir de sa présence.

Lorsque tout paraît fermé, que sur la terre aucune trouée ne semble pouvoir être trouvée, que rien ne veut plus germer, la face des murs s’ouvre en bouches de lumière que ne peuvent boucher nos poussées de poussière.

Tout à coup, du cœur devenu douleur s’exhale en ailes qui volettent la prière d’une Colette: Père de tendresse, je me mets sous Ton regard avec tout mon être souffrant et celui de mes frères humains. Donne-moi la force de traverser l’épreuve tout en gardant Ta paix.

Très beau Theame ,amie,
images magiques de mer
de fleur fine et pure
de lumiere dans le mur gris