
L’étude est rude…

L’esprit perce des secrets qui soudain semblent plus près.

Cosmos et mundus nous rappellent que la nature est grande et belle, avec un centre partout qui surabonde sur notre monde malgré la noirceur des trous, mais sans nulle part de circonférence – sinon dans les paumes de l’espérance.

Apprivoiser et reboiser, le Petit Prince le savait, responsable de sa Rose aussi fragile qu’admirable, ainsi que tout bon gardien des arbres musiciens ou, sur Mozart qu’on assassine, le point de vue du jardinier qui toujours plus avant dessine en son invisible métier – avec parfois une plume de pilote qui ne peut être descendu, mais chuchote à l’infini plus qu’un défi : que la vie est bénie.
«Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leurs vertus de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier.» Tels sont les derniers mots connus du commandant Antoine de Saint-Exupéry, dans une missive retrouvée sur son bureau, le 31 juillet 1944. Ce matin-là, l’aviateur se prépare sur la piste de l’aérodrome de Borgo (Corse) à une mission de reconnaissance au-dessus de la Savoie. Péniblement, il enfile sa combinaison avant de monter à bord de son avion, un Lockheed P 38 Lightning. Bruno D. Cot, publié le
Suivant Saint-Exupéry, Bernanos, au bas de cette montée vers Pâques, cherchons des lueurs dans notre air opaque puisque nous communions au cosmos : il nous faut conquérir notre planète terre. Nulle éclosion d’astre nouveau sur des familles qui meurent tout entières à chaque heure, mais un élan que rien ne vaut : faisons place nette à la paix contre la guerre.

Très beau et de circonstance. Merci
Ce billet me touche tout particulièrement.
Amicalement