
La neige est venue nous visiter, en tendant sa corde de miséricorde, nous dilater le cœur et la vue.

En cette Journée des Migrants et Réfugiés, suivons à la nage Europe en partage. A force de nous relier, elle nous fait fructifier, rendant plus accueillants nos rivages, nous apprenant à braver les périls pour sauver les amateurs de l’exil.

Car il faut aussi chez eux les rejoindre pour voir dans leurs paumes l’aurore poindre : HELP INDIA diffuse l’air de résurrection, pour peu que l’amitié serve à la promotion de la persévérance comme de l’espérance.

Alors la Nativité lance sans déclivité la première des lumières.

Ainsi le Kalamkari sourit de tous ses saris…

Heureusement, les cœurs qui s’accordent font tout près de nous vibrer leurs cordes. Constellation de voix, symphonie de visages, de Jean Witt la belle ouvrage entrouvre du bout des doigts le deuil hermétique et toutes ses portes : le Bâtisseur (A l’Écoute de ton visage, page 269) n’y va pas de main morte, mais il restaure en nous la création. Dès lors resurgit le don d’attention pour qu’au feu de la miséricorde plus aucune souffrance ne morde, mais que son filin conduise au matin et qu’ainsi la misère aborde au havre de Miséricorde. Car un rai de lumière a par nos yeux laissé resplendir la force de Dieu (Entretiens entre le pape François et A. Tornielli intitulés Le nom de Dieu est miséricorde).
