
Solidaire : tel est le travail – solitaire parfois – du vitrail qui transforme une librairie en cathédrale d’énergie. Mais qu’on y songe bien : quelle liberté – phrase à double entrée – sécrète la clarté quand la pensée s’est avancée hors des dangers pour tout changer ! C’est une eau vive qui sans dérive unit les arts en un départ vers l’active symphonie dirigée par l’harmonie, vers le refuge et l’abri recherchés à cor, à cri.

« La nature apprend à l’homme à nager lorsqu’elle fait couler son bateau », affirme ci-dessus Sait Faik ABASIYANIK : l’attelage de la nature avec l’amicale culture franchit, à grands bonds, pour de bon les ponts ! Et quiconque accoste alors à ce poste va monter le guet et bâtir des quais, afin que la parole désaltère et s’envole.

Car solidaire est la liberté par ceux qui veulent se concerter ; l’animal et l’homme, au lieu d’être contraires, dans le royaume de la terre sont frères.

Sous peine de péricliter sur un coup de tête, avec un Alain Cavalier ou tant de génies familiers, vers le rythme en fête sachons courir sans nous quitter !

Le Caravage n’est pas sauvage : « J’ai trouvé l’eau si belle », fredonne-t-on autour de lui, que tombent les barreaux des nuits cruelles (… que le galop m’appelle). Ce cheval fougueux – fou, mais non point gueux – tendrement réveille notre œil, notre oreille, parmi plongeons dans la sciure et doux pigeons de revoyure. Ainsi les soigneurs deviennent seigneurs des compresses et des tresses ; sans blesser, le mors fait taire la mort : la boue s’ébroue, l’étrier va briller et la flûte médiévale régle la danse orientale. Le cœur-à-cœur de la discipline rend plus léger que « la vaseline » : non, la liberté ne peut exister sans œuvres claires et solidaires.
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