
« C’est un fil’ d’amour, et qui n’est pas pour vous encore » : les petits frères suivaient mal quand père et mère jugeaient ainsi du normal, mais voulaient bien ne voir – en enfants sages – tel film que lorsque nous en aurions l’âge… Quel autre fil d’amour s’élève du désert et toujours galope au-delà de l’Europe ? Là coulent nos sources pour rendre l’air plus clair.

« C’est un fil d’amour » fort, car gravé dans la pierre ; il transforme la guerre elle-même en prières : alors chacun renaît du limpide alphabet.

Un double fil d’amour surgit des mains qui créent : les images viennent, et le roman se grée de salles, d’écrans, d’yeux petits et grands, pour voguer sur des veines plus nobles, plus humaines…

Un fil d’amour circule : ainsi le papyrus, qui donne des ailes même à la résistance et qui rend le sourire à la jeune espérance, traverse les siècles en valant toujours plus, mariant les signes aux pures lignes et le sens de l’humour à la danse d’amour.
