
La démocratie est en marche : toujours depuis l’Antiquité, partout au sein comme autour de la Grèce. Même les paroisses, dont l’étymologie est « proches habitations », peuvent tenir leurs ASSISES pour relever le défi de la responsabilité…

En cette fête de saint François d’ASSISE, rappelons-nous la définition de l' »esprit civique » par Jo Spiegel : « la volonté de construire une société créatrice de sens, de sobriété, de citoyenneté », s’il le faut par « le tirage au sort » fort valorisant pour les jeunes, en tout cas pour que la « fraternité » ne soit pas un vain mot et que nous ne restions ni des assistés… ni des assis.

Les Etats généraux du christianisme sont capables chaque année de nous mobiliser pour revenir à la charge inlassablement contre le désespoir et le chaos.

Par tous les moyens de contact à notre disposition, traditionnels et naturels, ou novateurs et techniques, sachons à qui nous voulons obéir pour servir le bien commun. Ne restons pas assis (au sens des affreux employés statiques tournés en dérision par Rimbaud), mais devenons… amis – et mettons en œuvre la liberté solidaire, à la suite du « petit garçon » cher à Georges Bernanos dont Mgr J.-P. Grallet, archevêque de Strasbourg, cita pour commenter l’évangile la préface aux Grands Cimetières sous la lune dans l’église St Vincent de Paul et face aux caméras : « Certes, ma vie est déjà pleine de morts. Mais le plus mort des morts est le petit garçon que je fus. Et pourtant l’heure venue, c’est lui qui reprendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre entrera le premier dans la Maison du Père. »
