
On embarque : A vos marques,
Prêts, feu, partez !
Que la fenêtre
Sans s’écarter
Vous fasse naître…
N’implique-t-elle pas, d’après
La compréhension populaire,
L’art de s’ouvrir aux souffles frais
Des apparitions ? Baudelaire
La voyait certes comme un « trou noir ou lumineux » ; mais au bout
De son cadre veut apparaître Le jour à venir comme un maître…
La rentrée ne hante
Pas ceux qui se promènent dans les bois
Au rythme des comptines et des voix,
Ni l’âme qui chante :
L’espoir têtu,
Chassant la moue Des joues, renoue.
Certes, un sens de feu Le détache du jeu ;
Mais, au lieu que la mort le ferme,
Il contient le DESTIN comme une fonction : c’est ainsi que la naissance et la jonction
Nous sont remises par ce terme.

QUE RIAIS-TU si fort …? Chaque chantier fait corps,
Du compagnonnage A l’échafaudage.

CŒUR, Y ES-TU ?
Sur le mur de l’ÉCOLE
Où la passion se meut
Des feux au JEU,
Un murmure décolle,
D’ailes vêtu
Pour que l’enfance,
Portant l’eau Des cadeaux,
Plus loin s’élance.

LE CŒUR N’Y EST jamais assez ; Non pas niais ni harassé,
Pour peu qu’on en mette à l’ouvrage,
En deux pulsations il accourt En rendant le regard moins court :
Lui seul puise le COURage
Qui restaure sans se lasser
Pour affranchir les mues, Pour élargir les vues.
Ainsi le cœur bat-il Plus profond que nos cils
Au bord de la fenêtre Il vient éclore et naître
Pour rencontrer
Dans l’embrasure
Et pour rentrer
Dans l’aventure…
