
Ces derniers temps, nous croyons encore entendre des voix qui pour l’essentiel savaient nous prendre. C’est à nous de former, en fraternelle mémoire d’elles, sans jamais formater.
A l’enseigne de Montaigne qui se forma sans déformer, un maître-pour-être sortit aussi du Cercle des poètes disparus, quand des étudiants firent la surprise à leur enseignant de monter sur les tables : signe de dérision ou merci véritable ?
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Peut-être ne forme-t-on à la liberté que par l’exemple vif et prêt à tout quitter : après Robin, rendons également hommage à Hervé Cristiani. Son chant reste en partage…
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Sous les plus ignobles coups ne se sont pas enfuis les fidèles défis d’ailes : tournons-nous vers le nom qui résonne aujourd’hui. La veille de la fête où l’âme commémore la libre entrée de la Vierge Marie au ciel, Maximilien Kolbe voulut offrir l’aurore au père de famille empoisonné de fiel. Celui qui lança le théâtre de l’absurde écrivit un livret qui face aux actes kurdes sonne et brille d’une brûlante vérité : c’est que la liberté ne peut que s’inviter, fermant les précipices et formant les prémices. Ne dormons pas : formons, en nous prêtant à la main créatrice qui change en communion tout sacrifice.
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