Puisque le cinématographe est l’écriture du mouvement, regardez l’imaginaire prendre forme, vous ouvrant l’espace où se croisent et s’entrelacent, discrets autant que vivaces, la respiration libre, le profond mouvement, l’émotion qui vibre…
Ne faites pas la fine bouche,
ne prenez pas non plus la mouche :
traversez plutôt l’océan
de vos gros soucis malséants…
Sur la Piste
du Marsupilami,
même triste,
entraînez vos amis
avant de… devoir manger les pissenlits
par la racine ! Au fond de la salle obscure,
soudain devient sûre
l’envie de courir
des risques :
au lieu de mourir,
les disques
vous font danser
de rire
et vous lancer
du pire
vers le meilleur,
de vos parages
vers le partage
avec ailleurs.
Sur la piste du Marsupilami, bienpublic.com
N’en déplaise aux faux amis de la culture :
c’est par la vérité que la fiction dure !
Ainsi Franquin
comme un frangin
léger pivote
sur le rythme et l’humour,
sur la musique poétique
et sur la fantaisie technique,
sur l’envol et l’amour,
pour que nul ne vivote,
mais que tous passent de la peur
au vent joyeux de la splendeur.
Profitons des fêtes de Pâques,
traversons cloisons et cloaques :
au lieu de déterrer nos pissenlits,
parmi les cimes
applaudissons,
rebondissons
contre les crimes,
puis rejoignons le Marsupilami,
dont le jeune regard crépite
et qui se révèle touchant, voire attachant,
comme une onde de sève, une liane de chant,
puisque l’essentiel ressuscite !